Je sais que j’ai mis beaucoup de temps à finaliser ce qui suit… les versions se sont succédées, toutes plus insataisfaisantes les unes que les autres. Jusqu’à hier soir, où, marchant en regardant le ciel (par bonheur, il était bleu comme un jour de printemps), j’ai trouvé mon « démarreur ». Mais soyez indulgents, je n’ai pas souvent ignoré la versification, aussi les mots qui suivent, s’ils me satisfont, sont peut-être maladroits.
Au firmament je suis Pégase et je resterai Volant Dans mes ailes le vent M’étourdit Je faiblis Par le sang du monstre Avili Par le sang des Dieux Anobli Au firmament je suis Pégase et je resterai Vibrant Dans la source le chant Se délie Chevauchant Par la voix des lyres Rempli Par la voix des vers Exalté Au firmament je suis Pégase et je resterai Ardent Dans les plaies le souffle S’évade Je me rends Par le feu de la guerre Avivé Et ivre de combat Rassasié Au firmament je suis Pégase et je resterai Brillant Dans l’olympe le mont Dépérit Je me perds Par le temps d’un astre Eternel Par le temps lépreux Délaissé Au firmament je suis Pégase et je resterai Rêvant Dans les ondes demain Se démet Je flamboie Par autant de terre Brisé Par autant de vent Purifié↧